Ceux qui restent ...
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pas d'ecoles en juin 1940
femmes et enfants en 1940
Il faut comprendre ce que représentaient la solitude et l’abandon de ceux qui étaient restés sur place, sans aucun recours ni secours, devant une armée étrangère qui s’annonçait, dans la débandade des dernières unités de l’armée française.
Les pillards rôdaient dans les villes abandonnées, prêts à faire un mauvais sort aux survivants qui les dérangeaient dans leur besogne de chacals. Aucune assistance médicale prévue en cas d’attaque aérienne. De singulières rencontres au hasard des routes : les fous, les détenus ont quitté prisons et asiles, évacués ou évadés, ils se nourrissent en volant. Pas de lieux de refuge pour les enfants égarés, les écoles sont vides et les églises elles-mêmes ont perdu leurs prêtres. Les morts pourrissent sur les bords de la route, faute de fossoyeurs. Les corbillards en goguette ont chargé des familles entières sur la route de Gien.
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Sur la route de l'exode